300.000 euros de réparation pour harcèlement moral lié au jeunisme en entreprise : un combat gagné !

Il y a quelques années, un cadre de 32 ans d’ancienneté, qui avait connu une très belle évolution dans son entreprise, se retrouve soudainement face à un changement de direction.

La nouvelle équipe dirigeante veut "rafraîchir" l’effectif, et il est rapidement fait comprendre à mon client qu’il n’a plus sa place.

Pendant cinq mois, mon client a traversé une période particulièrement difficile, marquée par une série de mesures discriminatoires et dégradantes.

Il a d'abord constaté un retrait progressif de ses responsabilités, au profit d’une collègue plus jeune.

Peu après, son bureau a été supprimé sans explication, et il a été la cible de critiques incessantes concernant ses compétences et son salaire.

En parallèle, une tentative de mutation l’a affecté profondément, puisqu’on lui proposait un poste inférieur et géographiquement éloigné, réduisant considérablement ses perspectives de carrière.

Malgré cette pression constante et l’isolement, mon client, fidèle à ses valeurs de professionnalisme et de loyauté, a résisté tant bien que mal.

Cependant, son corps a fini par céder sous le poids de cette situation : il a fait face à un malaise grave et à une dépression sévère.

Cette épreuve montre l’importance d’une prise en charge rapide et efficace dans de tels cas, pour défendre les droits des salariés et éviter des conséquences irrémédiables sur leur santé.

Lorsqu’un salarié se trouve confronté à des conditions de travail dégradées ou à du harcèlement moral, il est essentiel de réagir rapidement et efficacement.

Mon client a eu l’intuition juste en me contactant dès les premiers signes de souffrance. Ensemble, nous avons travaillé main dans la main pour faire entendre ses droits et lutter contre les abus subis.

Dans un premier temps, nous avons adressé une dénonciation écrite à son employeur, mettant en lumière les conditions de travail inadmissibles et les faits de harcèlement moral dont il était victime. Cette étape cruciale a permis de formaliser la situation et de poser les bases de notre action.

Nous avons ensuite constitué un dossier solide, en rassemblant toutes les preuves nécessaires pour attester du harcèlement et de ses répercussions sur l’état de santé de mon client. Cette démarche a impliqué plusieurs acteurs essentiels, tels que le médecin du travail, le médecin traitant et des spécialistes, afin de renforcer la légitimité de nos actions.

Il est important de rappeler qu'une telle procédure exige non seulement une connaissance approfondie du droit social, mais aussi une approche humaine et stratégique. L’union de ces deux forces est souvent la clé pour obtenir réparation et protéger la santé et les droits du salarié.

Dire que le parcours a été facile serait faux.

Dire que mon client n’a jamais douté ou voulu abandonner serait également une illusion.

Mais il a fait preuve d'une détermination sans faille et a tenu bon.

✅ Première victoire : en décembre 2022, la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) reconnaît que la dépression demon client présente un caractère professionnel.

✅ Deuxième victoire : en novembre 2024, le Conseil des prud’hommes reconnaît le harcèlement moral et prononce l’annulation du licenciement pour inaptitude de mon client.

Je partage cette victoire, non seulement pour l’aspect financier, mais surtout pour la résilience et la persévérance qui ont marqué ce parcours.

C’est avant tout la force de la confiance mutuelle et du soutien que nous avons bâtis ensemble qui rend cette victoire si précieuse.

Si vous vous reconnaissez dans cette situation ou si vous traversez une période compliquée dans votre carrière professionnelle , n’hésitez pas à me contacter pour une consultation personnalisée.

Ensemble, nous trouverons une solution adaptée à votre cas et à vos besoins.